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Musique céleste & Clé de sol

Musique céleste & Clé de sol

Une influence céleste sur nos vignobles ?

… Si je pose la question, c’est que j’ai parfois l’impression que certains en doute encore

On observe les conséquences de l’influence climatique très nette cette année sur le développement végétatif plus contrasté entre les bas de pente, les hauts de pente, les plateaux… Ce sont des observations qui se vérifient dans tous les vignobles qui je visite. Les caractéristiques climatiques, pour être observées, supposent bien que l’on lève les yeux au Ciel, non ?

Notre climat depuis cet hiver

Les sols ont été bien arrosés tout l’hiver (500 mm entre octobre et février en moyenne sur la Gironde). Par contre pas de grands froids chez nous. Alors que d’autres régions viticoles ont connu des périodes de froid comme l’Alsace, la Bourgogne par exemple.

Ces froids d’hiver sont une aubaine d’un point de vue physique, et d’un point de vue plus spirituel …

  • D’un point de vue physique :

Par « simple » effet mécanique, les sols richement pourvus en eau investis par le froid gonflent et voient leur structure littéralement éclater. L’eau en passant de l’état liquide à l’état de glace augmente son volume d’environ 10 %.

 L’eau est d’ailleurs un « cas » très particulier car quasiment tous les liquides au contraire, diminuent leur volume quand ils deviennent solides. Intéressant, non ?

Au dégel la couche arable des sols prend une structure grumeleuse  homogène caractéristique.

A l’image du popcorn, la surface arable de la Terre s’est gonflée d’AIR dans ses moindres interstices, dans toute son intimité. On en mangerait ! Et cette structure aérée est particulièrement adaptée au déploiement de la vie des sols. L’air y circule bien, également les courants thermiques ainsi que les éléments subtiles de l’atmosphère (Silice, Arsenic, Mercure, … pour n’en citer que qq uns). Les courants éthériques, et l’eau ! bien sûr aussi, et avec elle les influences Lunaires qui déploient la vie en lien avec le Calcaire du sol…

  • D’un point de vue spirituel :

Emoto_cristaleau

D’un point de vue encore plus subtile, et c’est ce que j’entends par « point de vue plus spirituel » : l’eau qui change d’état passant de liquide à solide / glace se cristallise, s’offre à la manière du prisme aux influences rayonnantes du Soleil d’Hiver. Ici le sol est à même de recevoir tout le spectre des rayonnements cosmiques diffusés à ce moment là, véhiculés par notre Soleil. C’est bien notre Soleil qui a la plus forte influence sur tout. Car il est la Source, la plus puissante force de notre petit coin d’Univers ! Ses rayonnements, avant de nous arriver sur Terre, sont « teintés » par l’énergie des astres qui « dansent » autour de nous (les planètes et les étoiles)

Mais ne nous emballons pas ! Nous n’avons pas eu de froid cet hiver …

Et donc … A moins d’avoir des sols déjà vivants, les sols ré-essuient mal et plus lentement !

Comment peut-on définir un sol vivant ?

Je dirais pour qu’un sol soit vivant, il est nécessaire de le vivifier millésime après millésime,  au grés d’un travail appliqué, bien senti et de longue haleine …
C’est en général le cas pour ceux d’entre vous qui travaillez en bio et qui plus est en biodynamie depuis qq années.

Durant la saison printemps-été, la vie du sol, cette efficience (par antagonisme au handicap que présente les sols morts) fait que chaque jour c’est une certaine période de gradient thermique en plus / de gradient éthérique en plus/ de gradient atmosphérique en plus / de gradient astral / de gradient stellaire en plus !!
Certains se demandent pourquoi les vins en biodynamie sont riches et complexes ? Pourquoi les raisins en biodynamie sont ramassés plus tôt que les autres ? Peut être parce qu’ils mûrissent pleinement, et plus tôt que d’autres ?

Les modes de conduite en chimie qui utilisent des biocides – même avec les plus faibles quantités possibles bien sûr, car ce n’est jamais par plaisir que l’on les utilise – partent avec un sérieux  handicap et sont en difficulté pour capter les principes cosmiques subtiles.

Et à chaque nouvel obstacle qui se présente (stress bioclimatique, etc…), et qu’il faut négocier au mieux, l’écart se creuse entre les dynamiques de sols. Il y a ceux qui doivent gérer leur détoxe .. et ceux qui s’en sortent tout en fraîcheur.

Cette efficience de la structure du sol s’acquiert durement. J’ai même envie de dire « laborieusement ».

Tous les efforts passés, les qualités et synergies nouvelles qui apparaissent dans les sols ne sont jamais acquises ! Il convient de « cultiver » ce potentiel. Il revient au vigneron de « cultiver », d’« élever » son champ. Il est plus facile de détraquer les équilibres fragiles du Vivant que de les construire …

Je ne tente absolument pas de vous convaincre que la biodynamie est une voie d’avenir pour notre agriculture ! LOL

Prévoir une silice de corne avant fleur cette année …
La Biodynamie & processus du Vivant

La Biodynamie & processus du Vivant

Voilà un papier qui devrait vous intéresser ?

C’est une tentative de vous proposer une vision élargie de 2 grandes tendances dynamiques que la Nature semble avoir pris pour modèle de base …

Qu’est-ce qu’une substance vivante ?

D’abord qu’est-ce qu’une substance ?

Un peu de vocabulaire, histoire de savoir de quoi nous parlons, et se mettre d’accord. Je suis allée chercher l’étymologie sur Wikipedia !

La Substance, du latin substantia « être réel », « réalité ». substantia du verbe substare « être dessous »

Et venant du grec hypokeimenon : « qui a fonction de support »

L’étymologie, souvent très riche d’enseignement est la mémoire de ce que les anciens percevaient de leur environnement.

Selon l’étymologie donc, la substance serait un support tangible, réel … que nous percevons grâce à nos sens physiques.

La biodynamie qui s’intéresse au Vivant rejoint cette définition étymologique puisque la biodynamie nous propose un modèle où la substance se définit comme la manifestation, le terme d’un PROCESSUS.

[important]On entend PROCESSUS liés à des substances les étapes dynamiques préalables aux substances terrestres.[/important]

2 grands PROCESSUS du Vivant:

L’expression du Vivant peut se résumer – à l’extrême – par le jeu de 2 forces complémentaires fondamentales. Pour comprendre la nature de ces 2 PROCESSUS, je vous propose de considérer l’image de la naissance d’une sphère, ou d’une boule.

Il existe 2 façons de créer une boule !

La façon la plus courante : du centre à la périphérie

A partir d’un centre la croissance se dirige dans toutes les directions de l’espace. Chaque point de l’espace a donc une relation statique avec le centre : c’est la conception de la construction matérielle, de la stabilité du monde physique. Mouvement centrifuge. Cette échappée du centre vers la périphérie est caractéristique du PROCESSUS CALCAIRE en biodynamie. PROCESSUS stimulé par la volonté, l’avidité d’agir, mais dans une énergie dense, plaquée dans une disposition quasi statique.

Processus

La conception opposée : de l’infini vers le centre

Des surfaces planes formatrices venant de l’infini de l’espace, s’approchent de ce qui doit prendre forme, et deviennent finalement les plans tangents de la boule que ces surfaces enveloppent. La boule n’est pas un corps rempli de matière, mais c’est un espace « vide » (nous dirons plutôt « un espace plein d’espace » ! car le vide est une notion par trop réductrice, pour ne pas dire inerte … ) Et donc chaque point de la surface est relié à l’infini. le mouvement est centripète. C’est un PROCESSUS structural baptisé PROCESSUS SILICE en biodynamie stimulé plus par la pensé, le corps léger, dynamique. Ce PROCESSUS structural vient de la dynamique du Cosmos, il apparaît sous une forme figée dans la matière comme substance SILICE et agit sur toutes les surfaces. (Vagues, Montagnes, l’épiderme des animaux, des plantes, des Hommes ! et … la surface de leurs organes)

La silice (le Silicium, Si) représente 40 à 50 % de l’écorce terrestre

Le calcaire (le calcium, carbonate de calcium, CaCO3) représente 30 % de l’écorce terrestre.

Le Silicium a une forte affinité avec l’eau, en combinaison avec elle donnant une infinité d’acides siliciques (H4SiO4). Les acides polysiliciques et leurs sels, les silicates constituent les très nombreuses variantes de roches siliceuses.

De la même manière que le Carbone (C) par sa liaison avec lui même, donc par sa chaîne carbonée est à l’origine de l’expression de la structure de base de l’infinie diversité de la nature organique, le Silicium (Si), grâce à son affinité avec l’eau, permet jusqu’au niveau chimique la diversité du monde minéral.

Eh bien, si dans l’eau, on mélange intensément du silicium, en une concentration suffisante où sa dissolution n’est pas totale, nous obtenons un état intermédiaire entre solide / liquide appelé mélange colloïdal : la substance ne s’est décidée ni pour le parfaitement solide, ni pour le parfaitement liquide, ni pour une solution vraie. L’état colloïdal est un état instable entre le gel et floculation. Et cet état se caractérise par un augmentation importante de la tension superficielle.

Le gel de silicium est donc une forme membranaire pleine d’énergie extérieure
Tous les colloïdes se comportent ainsi : dans un état d’instabilité remarquable qui est porteur d’énergie ! Ils ont une surface réactive très importante, condition fondamentale dans tout PROCESSUS BIOLOGIQUE

La prédisposition du Silicium à former un gel qui lui donne la propriété d’intensifier les réactions de surface est à la base du PROCESSUS SILICE dans le fonctionnement de la Nature et de l’Univers.

Dans l’hydrogel de Silicium, on voit à l’échelle microscopique par exemple comment le Silicium agit de l’extérieur autour de l’espace vacant, montrant cette tendance à envelopper au niveau des surfaces. La peau, qui abrite nos organes des sens est la frontière qui nous met en rapport avec notre environnement, notre extérieur.

Parmi toutes les créatures terrestres, savez-vous quelle est celle qui est le plus fortement liée au PROCESSUS SILICE ? Le ou la première à m’envoyer la bonne réponse je l’invite à déjeuner autour d’un petit flacon … histoire aussi de récompenser celles et ceux qui auront été jusqu’au bout de l’article